L’humeur est ce qui est ressenti par une personne sur un plan émotionnel et affectif, au fil des expériences vécues. Lorsque l’humeur est fixée dans un état extrême, dans un état persistant de tristesse et de douleur morale, on parle de dépression; si elle est fixée dans un état d’euphorie, on parle de manie.
Les troubles de l’humeur provoquent des symptômes psychologiques et physiologiques tels que de l’anxiété, une modification des conduites instinctuelles (sommeil, l’appétit, la libido), une altération de la dynamique émotionnelle et du contenu des pensées. La notion d’état dépressif et la diversification de ses manifestations est donc très large.
Je retiendrai l’état dépressif réactionnelle, secondaire à un évènement (deuil, baby-blues, éloignement, départ des enfants, divorce, perte d’emploi…) et l’état dépressif d’épuisement émotionnel et affectif dû à une répétition de stress, un manque de sommeil, des conflits affectifs répétés…
Comment caractériser la dépression ?
- La dépression est dite « endogène » lorsqu’elle correspond à une forme intense dont l’expression est mélancolique. La mélancolie désigne toujours un état dépressif sévère dans lequel la plupart des signes classiques de la dépression sont majorés : ralentissement important, insomnie du petit matin, anorexie, amaigrissement, douleur morale extrême et idée de faute, de culpabilité… avec un risque de suicide important. On distingue la mélancolie délirante avec interprétations, hypocondrie. La mélancolie anxieuse avec agitation, plaintes, débordement émotionnel, sensation d’oppression. La mélancolie stuporeuse dans laquelle l’inhibition de l’activité motrice est totale. La mélancolie simple de forme atténuée, perçue comme un état transitoire.
- La dépression est dite “psychogène” ou “névrotique” lorsqu’elle correspond à une forme de dépression de moindre intensité où des causes psychologiques et/ou sociologiques sont souvent identifiables.
- Enfin la dépression est dite secondaire lorsqu’elle est d’origine “organique” , comme liée à une maladie, ou bien réactionnelle, liée à des événements traumatisants, ou encore toxique liée à des médicaments “dépressogènes” .
Les formes de dépression
Il existe plusieurs formes de dépression :
- Le post-partum blues ou baby-blues est un état transitoire et moyennement intense de fatigue, d’anxiété, d’émotivité, de troubles du sommeil, de pleurs…
- La dépression post-natale (post-partum) qui touche environ 10 à 20% des femmes et débute 4 à 6 semaines après l’accouchement, parfois plus tardivement, dont les signes caractéristiques sont le découragement, les sentiments d’incapacité et les inquiétudes face aux soins à apporter au nouveau-né.
- Par ailleurs des facteurs de risque peuvent influencer l’apparition de cet état :
– des antécédents personnels ou familiaux de dépression
– des antécédents de fausse-couche, ou d’accouchement prématuré, d’IVG, d’IMG
– un déni de grossesse - Enfin des paramètres externes, comme devoir s’occuper d’autres enfants en bas âge (…)
ou des paramètres internes, comme une mauvaise estime de soi, le sentiment de ne pas avoir le contrôle de sa vie (…), voire des difficultés relationnelles avec la mère ou dans la relation conjugale influencent alors les interactions entre la mère et son enfant. - Autres formes : La dépression “saisonnière”, la dépression masquée, la dépression secondaire due à une autre affection, à une maladie, à un traitement médicamenteux, à un sevrage de tabac, de cannabis, d’alcool, etc.
Hypnose et état dépressif
Le travail psychothérapeutique que je propose avec l’hypnose médicale va vous permettre de ressentir et de mobiliser votre énergie interne afin de vous inciter au changement par l’action, en initiant du mouvement afin de retrouver la notion de plaisir pour dépasser le traumatisme de la perte.
Trois dimensions vont être importantes à considérer :
- La restauration de l’estime de soi
- Le sentiment de confiance en soi renforcé pour un meilleur contrôle
- la valorisation de l‘expression du sentiment de colère sous-jacent !!